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Les archives perdues d'Arpège
Les archives perdues d posté le [18/06/2017] à 16:07

Bonjour à tous,


J'ouvre ce topic pour faire partager une nouvelle que j'ai écrite sur Arpège, et avoir vos retours dessus. J'espère que d'autres personnes se joindront à moi pour partager leurs oeuvres car je suis très curieux et fan de tout les background possible et imaginable.


Pardonnez mes fautes quand vous les verrez (j'essaie pourtant, j'essaie…) et j''espère que cela vous plaira. Il y a plusieurs clin d'oeil, donc si certain reconnaissent des secrets x ou y ne les révélons pas pour laisser le plaisir de les découvrir 😉


En attendant, ça commence :


Dernier enregistrement sur serveur sécurisé. Morte Saison, semaine des constructions rudimentaires, Lödsi, 9h52 du matin. Enregistrement des événements liés à Tim Odao lors de sa neuvième mission de protection du sénateur Arthur Ming.


Une araignée.

J’arrive enfin à mettre un mot sur ce que m’évoque la bague de Monsieur Ming. J’ai remarqué qu’elle est légèrement plus grosse quand je l’accompagne sur Arpège. Sans s’en rendre compte, il doit y attacher une grande valeur et il l’imagine plus belle qu’elle ne l’est en réalité. C’est ça le pouvoir du REZO : l’imagination.

Je sais de quoi je parle, c’est mon métier. Gardien d’Arpège, un dérivé du métier de Cybérien en plus spécialisé en quelques sortes. Vous n’en trouverez pas beaucoup, c’est un service de protection de luxe. Cela demande une grande expérience et une grande maitrise des voyages sur divers REZO. Je suis chargé de protéger un ou plusieurs individus lorsqu’ils naviguent sur Arpège.

Peu de gens sont capables de créer une succession de porte traversant une dizaine d’univers en quelques minutes. C’est ce que l’on nomme un « chemin de fuite » et c’est la première règle lors de mon travail : prévoir l’échappatoire. Cela équivaut aussi pour discerner les attaques d’intrusion ou lorsqu’un inconnu tente de pirater le serveur sur lequel mes clients sont situés : les bugs de répétition, les changements de couleurs, une fissure qui disparait d’un mur, un Leïmos sans ailes, une fenêtre subitement fermée, un fleuve où le courant est inversé, etc… Peu de gens sont attentifs à ces détails, mais ce sont les premiers signes de piratage.

Dans ces situations, la création est le maitre mot sur Arpège. Une arme, un mur, un véhicule, même une branche peut vous sauver la vie si vous réussissez à le créer assez vite. Et la seconde sécurité est d’enregistrer tout ce qui se passe sur un serveur sécurisé. Toutes mes pensées, tout ce que je voie, tout ce que je dis et tout ce que j’entends.

C’est dans tous ces éléments que se situe mon talent. La réalité ne m’a offert qu’un corps chétif et un esprit mesquin. Je ne suis rien dans les ruelles de la Technopol. Même au 3ème niveau du cercle d’or, la populace m’insupporte. En bas de chez moi, le bar nommé l’ABC regroupe tout les imbéciles joyeux qui philosophes en se remplissant le gosier jusqu’à ne plus pouvoir parler. Enfant des grandes familles, poètes en mal d’amour, ou pire : des feelings aguicheuses et sentimental à la fois s’y mélange dans un chaos supposé être des échanges intelligent faisant progresser la société… Des êtres insignifiants en somme.

C’est dans ce bar que s’est fait enlever la fille des grandes familles il y a plusieurs semaines. On ne parle plus que du groupe de Nécrosiens qui a fait le coup sur les chaînes du REZO. Grâce à eux, l’Assemblée Héossienne a enfin accordé une armée à Pablo Sanaka pour chasser toutes ces vermines d’Héossie. Leurs visages sont diffusés partout, ils ne feront pas long feu, surtout s’ils remettent les pieds à Käm.

Arpège possède tout ce qu’Héossie n’a pas. Pour moi, les êtres vivants le sont moins que ceux qui ne le sont pas… Je n’aime personne. Je ne suis attaché à rien. J’ai essayé la luxure et la gourmandise, l’art sous toutes ses formes. Rien n’est aussi séduisant que la création pure et parfaite du REZO.

Je divague. Je dois me concentrer.

Depuis que je suis officiellement chargé de la sécurité du sénateur Ming, je suis de plus en plus stressé. Je n’ai jamais eu de client aussi important depuis le début de ma carrière, et j’ai peur que les menaces soient plus conséquentes. Il est régulièrement connecté au REZO et je ne dois jamais quitter mon domicile pour être prêt à me connecter à tout moment. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois dans la réalité, et c’était de sa propre volonté afin de voir à qui il confiait sa sécurité.

Ce que je ne comprends pas, c’est que jusqu’à présent, il s’est toujours enfermé seul dans un coin sécurisé du REZO. J’attends inlassablement derrière cette porte et je n’ai jamais vue ce qu’elle dissimule. Interdiction de pénétrer dans ce secteur, même en cas de danger. Et, sauf un Cybérien extrêmement doué et capable de se camoufler, je ne vois aucun autre esprit en ligne à chaque connexion… S’isolerait-il pour se recueillir ?

Après tout les affaires du Sénateur ne sont pas les miennes.

Mes virus espions me signalent subitement des programmes infiltrés. Je ne peux rien faire, on dirait qu’ils sont indépendants, presque vivants. Mon cœur panique. Je ne remarque rien autour, pas de piratage, pas d’anomalie.

Cela fait quelques minutes, rien d’anormal. Je devrais évacuer le sénateur, mais je n’ai pas le droit de pénétrer dans la pièce… Cependant s’il lui arrive quelque chose, je ne pourrais plus jamais exercer ce métier…

J’hésite.

Je me lance. Mieux vaut être licencié s’il ne se passait rien que de perdre la possibilité de gagner ma vie si le sénateur perdait la sienne.

La porte s’entrouvre et j’entends une voix d’enfant finir sa phrase « … qu'une précaution mon garçon, je ne doute pas de la réussite de ton entreprise. ».

La porte que je viens de passer a disparue. En face de moi, une immense plaine, qui m’évoque certaines images du Shaaken que j’ai déjà pu admirer à travers ma console Arpège. A plusieurs mètres de distance, un immense lac, et derrière, de titanesques montagnes recouvertes d’un manteau de neige.

La voix vient d’une adolescente assise sur un banc avec monsieur Ming. Une blonde au cheveux ondulés et portant une robe blanche d’une pureté incroyable. Je ne les vois pas clairement, mais ils semblent proches tout les deux. Elle se lève lentement dans un grand silence.

Ses pieds nus entre lentement dans l'eau sûrement glaciale et à leur contact celle-ci vire au noir. La jeune fille se laisse porter par Le courant jusqu'au centre du lac et, depuis ma position, n’est désormais plus qu’un point noir à l’horizon.

Le spectacle que je viens de voir m’a fait oublier l’urgence de la situation. Il faut que j’intervienne et que j’exfiltre le sénateur de ce REZO au plus vite. La jeune fille… « … ne m’a pas vue. Le sénateur passera peut être sur mon erreur. C’est que tu te disais n’est-ce pas ? »

Un sursaut avant de constater que la jeune adolescente est à présent derrière moi. Sa voix cristalline semble dénuée d’émotion. Je remarque un rictus de colère et de déception sur le visage de monsieur Ming.

Mais peu m’importe. Peu m’importe de perdre mon emploi. Peu m’importe de me faire discréditer et de ne plus pouvoir exercer. Je suis tétanisé et fasciné.

Voilà ce que j’ai recherché toute ma vie. Cette jeune fille maitrise tout l’univers qui nous entoure, je le sens. Elle pourrait écraser mon esprit et l’emprisonner d’un simple sourire. Elle est parfaite. Elle est le REZO, elle est Arpège. Comme une divinité d’un monde qui n’existe pas. De plusieurs mondes même.

« Peu d’esprit sont doté d’assez de discernement pour reconnaître ce que je suis au premier regard. C’est dommage… »

La plaine dans laquelle nous sommes s’efface en quelques secondes. Le noir, le vide. Même le sénateur n’est plus présent. Seulement elle et moi, dans le néant, isolés. Je suis tétanisé, incapable de bouger. Ma vie ne tient qu’à un fil et elle le sait. Je suis heureux. Je suis heureux de lui appartenir. Et je comprends mieux l’araignée : je suis dans sa toile. A l’inverse de beaucoup de ses victimes, je ne me débat pas. Un petit sourire de joueuse s’affiche sur son visage.

« J’aime chasser. Alors cours s’il te plait. »

Sans réfléchir, par instinct de survie, je prends mon chemin de fuite. Une porte après l’autre, je traverse plusieurs univers. Je ne raisonne que par instinct, je cours, sans réelle conscience du présent. La première porte se dessine : j’arrive dans les faubourgs d’une grande cité, au milieu de la nuit, dans les cuisines extérieures d’un restaurant. Une entité virtuelle prenant la forme d’un Ygwan me regarde sans comprendre d’où je viens. Puis je vois dans ses yeux qu’il vient d’être corrompu et parasité par la jeune fille. Une pulsion de meurtre. La mienne. J’imagine une arme dans ma main qui apparait l’instant d’après. Un bruit. Un mort. Puis je reprends ma route avec la prochaine porte.

Je traverse une salle souterraine, puis une caverne dans la glace. Elle me mène à une ville sous la mer, qui elle-même m’amène dans une maison isolée dans une forêt. C’est là qu’est la dernière porte : taillée discrètement dans un tronc.

Finalement, j’arrive dans le bunker : une pièce spécialement conçue pour s’isoler et résister à l’assaut de divers pirate. Un lieu dans lequel protéger mes clients le temps qu’ils se déconnectent en quelques sortes.

Mais contre elle, ça ne tiendra pas. On ne peut pas lutter contre ça. Je n’ai que quelques secondes, quelques minutes tout au plus.

J’ai le temps de me déconnecter. De fuir dans la réalité. Mais jusqu’à présent j’ai toujours fuit la réalité à travers le REZO. Et j’ai vue ce que je ne devais pas voir, des hommes du sénateur sont déjà en route vers mon domicile pour me supprimer.

Mon bunker me fait souvent honte. C’est ma chambre, lorsque j’étais enfant. Elle n’est guère belle, ni décorée, mes parents étaient pauvre. Je n’ai que ma console Arpège. C’est à travers elle que je me déconnecte d’habitude, c’est une interface déguisée.

Je m’allonge sur le sol, adossé contre mon lit d’enfance. J’ai le souffle coupé, c’est la première fois que je me sens aussi vivant et aussi réel.

Je n’arrive pas à m’ôter le visage angélique de cet enfant. De cette déesse.

Un choix s’offre à moi. Ma décision est déjà prise. Elle a toujours été prise. Je n’ai simplement pas eu l’occasion de m’en rendre compte jusqu’à ce jour.

Je ne sais pas ce qu’elle fera de moi. Peut-être me détruira-t-elle. Peut-être m’utilisera-t-elle. Ou peut-être m’ignorera-t-elle, car après tout, comparé à elle, je ne suis rien.

Mes barrières vont céder. Mes pensés seront bientôt coupées de mon serveur privé et ne seront plus enregistrées. Cela ne me gène pas, car j’ai déjà peur que ces enregistrements soient trouvés et utilisés contre elle. J’espère que les hommes d’Arthur Ming vont le retrouver et le détruire après s’être débarrassés mon cadavre.

Mes barrières cèdent. La voilà à nouveau en face de moi, son visage toujours froid, comme si l’on pouvait y inscrire ce que l’on souhaitait. Ses dernières paroles raisonnent encore…

« Je comprends mieux. Je n’avais pas saisie. Tu ne sais pas où es ta place. C’est donc te rendre service… »

Je m’en vais me perdre dans ses bras.

Merci.


Fin de connexion.


Voilà j'espère que vous avez aimez ! Et j'espère ne pas avoir narré des éléments qui ne s'inscrivent pas dans l'oeuvre. N'hésitez pas à poster toutes vos oeuvres !


PS : oui c'est vrai, c'est un peu sombre comme vision… Il en faut !


Les archives perdues d'Arpège posté le [19/06/2017] à 10:46

J'aime beaucoup, le fait que ce soit sombre ne me dérange pas, ça se prête très bien au propos et à certains aspects de Shaan 😉


si la petite fille est bien qui je pense, c'est peut-être la seule chose sur laquelle je diffèrerais…dans le sens où je ne l'imagine pas se grimer sous des atours de pureté ou de "faiblesse"…

mais j'avoue que cette image marche très bien surtout lorsqu'elle teinte la surface du lac de noirceur, le contraste renforce énormément le ressenti ^^


Les archives perdues d'Arpège posté le [19/06/2017] à 11:23

Merci pour ta réponse ! 😀


La petite fille, pour la description, je l'ai reprise je n'ai rien inventé. J'avais moi aussi des appréhensions sur sa description. Finalement j'aime bien l'idée de la petite fille, ça rajoute un petite côté angoissant.


L'idée principal c'était de créer un parfait inconnu au milieu de situation et personnages connues. Créer une petite histoire pour mettre en avant Arpège et la vie dans le REZO.


J'ai d'autres idées sur des rapports perdu d'Arpège, j'en réaliserais que je posterais également sûrement. Après avoir corrigé celui-ci bien entendu… 😳


Les archives perdues d'Arpège posté le [19/06/2017] à 16:53

en tout cas, personnellement je te remercie de cette publication car elle a le mérite de me (re)donner envie de développer le côté Arpège de Shaan que j'ai eu peu l'occasion de faire explorer à mes joueurs…


le seul qui s'en soit "approché" s'est contenté d'aller dans l'équivalent d'un cybercafé à Käm pour glaner des renseignements sur une personne sur l'équivalent de google ^^


Les archives perdues d'Arpège posté le [19/06/2017] à 17:32

C'est moi qui te remercie 😀


Arpège est un monde à part, on peut tout inventer dedans c'est cela qui est merveilleux ! :mrgreen:


Peu de joueur (ou de MJ) se dirige vers cet élément je pense. Les règles décrites dans l'erreur est humaine sont pourtant super intéressante et peuvent être modulées. Tout repose sur l'imagination des PJ et MJ, après je trouve cela très intéressant pour des scénarios.


Je te remercie pour ton compliment en tout cas. Et si tu arrive à faire jouer tes joueurs sur Arpège je serais très curieux de lire ton compte rendu de partie pour voir l'aventure ! 🙂


Les archives perdues d'Arpège posté le [22/06/2017] à 14:33

C'est vraiment très chouette Thoms !


Les archives perdues d'Arpège posté le [22/06/2017] à 17:36

Merci Igor ! 😀


Mais je suis au regret de te dire que c'est surtout votre travail qui est chouette ! 😉


Les archives perdues d'Arpège posté le [22/06/2017] à 20:20

pourquoi "au regret"? 😀


Les archives perdues d'Arpège posté le [22/06/2017] à 20:46

Merci, mais au sein de ce forum, on se dit "tu" 🙂


Les archives perdues d'Arpège posté le [23/06/2017] à 07:38

pourquoi "au regret" ? 😀


Par jalousie car ce n'est pas moi qui l'ai inventé 😈 Non je plaisante Krikroune c'était une façon de parler x)


Merci, mais au sein de ce forum, on se dit "tu" 🙂


C'était pour remercier ton travail (rendons au maître ce qui est au maître car c'est ton travail avant tout !) et celui de la communauté qui a pu l'enrichir 🙂


Les archives perdues d'Arpège posté le [23/06/2017] à 16:04

Génial, j'ai vraiment adoré!!! Il y a un mix entre matrix et inception et j'aime beaucoup la description que tu fais d'Arpège.


Je fais parti de ces MJ qui ne savent pas bien faire jouer le Rezo et tu m'a donné un tas d'idée pour rendre cela hyper vivant.



Spoiler :


Concernant la petite fille je pars du principe qu'il s'agit de son apparence originel, celle que lui ont donné les concepteurs de l'Arche quand elle n'était encore que Morphée.Ce que tu en as fait, le fait qu'elle traque ses proies(comme les pretes de l'église du Rat) correspond parfaitement au personnage comme la possibilité de s'incarner a travers d'autres etres du rezo. Je suis toujours parti du principe qu'elle adapte son apparence à son interlocuteur: si par exemple elle devait s'entretenir avec un membre du Senat Secundus sans passer par Ming elle prendrait l'apparence d'un vieux patriarche


D'ailleurs il y a une petite coquille concernant la jeune fille qui est de mon fait: elle est tantôt décrit blonde ,tantôt rousse selon les passages. J'ai changé la couleur en cours de route pour ne pas qu'il n'y ai pas de confusion avec Sarah qui est décrit par Lucius Guevara ,donc la jeune fille est sensé être rousse mais j'ai oublié de faire certaines modifications… 🙁 (boulet un jour, boulet toujours)


En tout cas je suis preneur de tout tes recits sur le rezo. Bien qu'il soit dur à masteriser je pense qu'il pourrait mériter une campagne à lui seul!!!


Les archives perdues d'Arpège posté le [23/06/2017] à 17:58

Personnellement, le fait que la description change en cours de route ne me dérange pas, ça peut même donner un côté intriguant à la chose, être un symptôme d'une certaine instabilité


Les archives perdues d'Arpège posté le [23/06/2017] à 21:08

Merci Telemnar12 ! Cela me fait particulièrement plaisir comme compliment venant de toi 😀



Spoiler :


(car, tu as bien du t'en rendre compte, je me suis tout de même inspiré d'une partie de ton travail excuse moi… Tu n'avais qu'à pas aussi bien travailler ! 😉 )


Pour ma part je suis MJ débutant et je n'ai pas encore eu l'occasion de faire jouer le REZO… Je pense que ma difficulté se situera sur la fluidité entre jet de dés/actions possibles ou réalisables de la part des joueurs (donc leur faire naître des idées)/et mise en scène.


Personnellement je suis de l'avis de Krikroune, je trouve même très bien qu'elle change d'aspect (si j'avais su je l'aurais intégré au récit…) car après tout cela marque un trait instable du personnage.



Spoiler :


Tout en démontrant un pouvoir inquiétant qui expliquerais aussi la difficulté de ceux qui la traquent. D'autant que l'on sait que Morphée à voulu se donner une image plus masculine en devenant Aïon car les hommes ont plus de pouvoir (comme tu le disais en prenant l'apparence d'un vieux patriarche par exemple) donc changer d'apparence lui correspond plutôt bien. J'aime beaucoup ton travail sur ce personnage tu lui as donné un vrai charisme mystérieux et inquiétant, c'est ce que j'ai voulu essayer de reproduire également.


En tout cas merci pour vos retours 🙂 Je vais dans un premier temps corriger ce texte ce week end je pense, puis commencer la rédaction de nouveaux. J'ai quelques idées encore sur ce thème des archives perdues 😉


Les archives perdues d'Arpège posté le [26/06/2017] à 18:18

Voilà mon deuxième texte sur le thème des archives perdues d'Arpège. 😀


Toujours glauque… Mais dans un autre genre ! 😛


C'était l'idée que j'avais au tout début lorsque je voulais commencer à rédiger des histoires sur ce sujet. J'espère qu'elle vous plaira, elle est légèrement plus longue que la première mais de très peu.

Merci pour tout vos retours sur mon précédent récit, c'est très encourageant et enrichissant. Si vous avez des idées, des critiques, et tout autres remarques à faire allez y c'est comme ça que je pourrais enrichir mes textes et progresser 🙂


En attendant, voilà pour vous :


Bonjour à tous c’est Pluie de Courgine ! Et une fois n'est pas coutume, aujourd'hui sur ma chaîne, nous allons tester un jeu du REZO assez méconnu !

Comme d’habitude, ce rapport de test est écris en direct à travers mes capteurs neurorezo afin de vous laisser pleinement profiter de la transparence de mes impressions et du meilleur rendus possible. Il sera posté dès demain pour tous.

Aujourd’hui nous nous intéressons à un jeu pour lequel j’ai reçu une invitation directement à mon domicile. Après avoir essayé de me renseigné sur ce dernier, impossible de glaner la moindre information. Il doit donc s’agir de ses débuts ou d’une perle réellement bien dissimulé sur Arpège ! Il se nomme « l’Ancien Songe », un jeu qui promet donc de la difficulté… Pour ceux ou celles qui ne le sauraient pas, le Songe est une créature sans forme physique, qui dévore l’âme des héossiens dans leur sommeil… Je m’attends donc à une ambiance sombre ! Sur ce maintenant… place au jeu !

Je suis actuellement dans le menu de chargement. Pour l’instant c’est assez sommaire… Je suis assise sur un banc, dans une salle infini, blanche et très lumineuse. Un grand écran est suspendu dans les airs, et m’indique qu’il charge la chaîne Arpège demandée.

Premier reproche donc : l’attente est un peu longue, mais peu promettre un univers riche et complet. Cependant, il n’y a aucun moyen de se divertir… Il s’agit sûrement d’un petit groupe de cybérien développeur qui possède des moyens limités en crédos, mais rien n’empêche de mettre un bête simulation de Trihnelle ou de Trihno avec d’autres joueurs en attentes ou avec des entités virtuelles ! Ce n’est pas plus difficile que le reste… C’est un point négatif pour un jeu qui ne s’est pas encore fait un nom, car beaucoup de joueur qui essaie pour la première fois risque d’être découragé et donc de ne pas tenter l’expérience si l’attente est trop longue.

Enfin ! L’écran me demande de m’approcher pour accepter les rapports de confidentialités et accepter l’utilisation de mes données personnelles.

« Afin de valider votre accord, merci de placer votre main sur l’angle en bas à droite de l’écran. »

Deuxième point négatif : tout le monde aime des interactions avec l’univers. Rien de compliqué ni d’extravaguant donc à valider avec un système tactile. Mais je n’ai jamais vue autant de rapport de confidentialités à valider… Cela fait plus de dix pages que je valide, je ne les lis même plus. On à l’impression que le jeu essaie de donner le maximum de possibilité au joueur de partir avant le début de la partie !

« Vous allez accéder à l’Ancien Songe. Bonne partie. »

Voilà le message final de l’écran. Voyons voir ce que vaut ce jeu qui, tout de même, est venu à moi dans l’espoir que je le test. Il n’aura donc pas de traitement de faveur !

La salle blanche s’éteint et laisse rapidement place à une pièce très petite. Les murs sont en pierre large et épaisse, le sol également. Un tas de paille, qui sert vraisemblablement de couchage se situe dans l’angle à ma gauche, et une vieille porte en bois tenant à peine sur ses gonds me fait face. Vraisemblablement, le jeu se déroule dans un château ou une vieil bâtisse des terres perdues d’Héossie. Je n’ai jamais eu l’occasion d’en visiter, mais il s’agit d’une interprétation récurrente des jeux en réalité virtuelle. Une façon très appréciée des joueurs de se plonger dans un univers sauvage, ancien, et inconnue pour eux.

Le rendu graphique est très bon, et l’ambiance sonore calme d’une légère brise de vent traversant les quelques pierres mal assemblées permet une bonne immersion. Maintenant, passons la porte.

Je suis à présent dans une grande salle circulaire avec un plafond très haut. Il n’y a aucune décoration hormis des armes de combat rudimentaires attaché à deux endroits du mur : des couteaux à lames ciselés. Très étranges car il s’agit d’armes peu glorieuses, souvent destinées à l’assassinat, et qui par leur petite taille ne vont pas combler la place vide du mur. Quelques meurtrières laissent passer la lumière du jour afin d’éclairer la pièce. Je remarque un bureau sur lequel repose une plume, un pot d’encre encore ouvert et quelques pages faites en algue marine sur lesquelles des notes semblent avoir été gribouillées et très souvent rayées.

« Bienvenue Pluie de Courgine ! Nous sommes heureux que vous ayez acceptée notre invitation. Je suis votre morphe d’accueil pour votre premier essai à notre jeu et je vais vous guider. »

La voix suave et grave venait de mon extrémité gauche. Comment n’ais-je pas pu remarquer… ça ? L’hôte, comme il se présente, est un immense Kelwin de deux ou trois mètres, ce qui diffère de tout ce que j’ai pu voir. Il semble avoir été… allongé, comme tiré par la tête jusqu’à atteindre cette taille. Il affiche un immense sourire carnassier. Il a les épaules larges, et le teint très pâle sans pour autant sembler mal en point.

« La partie va bientôt commencer, et je vais vous expliquer les bases du jeu. Ce sera la première et dernière fois que nous nous croiserons, la politique de notre jeu est de laisser le joueur faire ses propres choix et de réussir seul »

Il s’avance lentement vers moi, et je préfère reculer tout en lui faisant face. C’est une introduction fort intrigante, mais surtout particulièrement étrange… Et ma curiosité est souvent ce qui l’emporte sur tout le reste.

« L’Ancien Songe est un jeu pluricybérien. Vous ne verrez aucune autre entité virtuelle hormis moi. Vos adversaires ou vos alliés seront d’autres joueurs tel que vous. Chaque jour, l’épreuve change et se déroule dans un nouveau lieu. Aujourd’hui, vous aller participer à une épreuve en duel. Ce sera à vous de déterminer comment gagner, et par quelles astuces vous en sortir. Le thème du jour est « Souffrir et Survivre ». Je vous rappelle qu’une défaite entraine votre mort dans le monde réel, et qu’aucune déconnexion n’est possible à présent. Essayez donc de gagner ! »

Un rire m’échappe en entendant ses derniers mots, ce qui provoque l’effet contraire chez lui. Son visage s’assombrit, comme s’il prenait conscience que je n’étais pas au courant de ce qu’il venait d’expliquer. Il reste planté devant moi, le visage rigide, et pour moi le silence devient trop pesant. Un doute s’installe, et je remarque qu’il dit vrai : malgré quelques tentatives, je ne peux pas lancer une déconnexion… Je sens mon esprit coupé de la réalité, comme si une barrière hermétique qui ne laisse rien filtrer entourait les lieux. Il faut que je me rassure…

« C’est une introduction qui fait son effet. Mais vous savez, comme moi, que ce n’est pas possible. »

Son sourire carnassier qui me terrorise réapparait au son de ma voix. Il tend le bras, et la paume de sa main squelettique se tourne vers le plafond. Un hologramme de l’écran de chargement apparait. Je peux y lire les lignes relatives à la sécurité et à la survie des joueurs précisant que ces derniers s’engagent à avoir pris connaissance que le jeu peut nuire à la santé, voir entrainer la mort de ces participants afin d’offrir le plus de réalisme possibles à ses joueurs. Mon cœur s'emballe et mon estomac se noue lorsque je remarque, en bas à gauche de l'hologramme, mes cinq empreintes digitales suivies de mon nom en gage de signature…

« Si vous le voulez bien, je vous invite désormais à vous rendre à l’épreuve. Prenez cet escalier derrière moi qui vous emmènera à l’étage de la tour. C’est là que vous rencontrerez votre adversaire. Bon jeu. »

Le Kelwin géant se mit à marcher lentement jusqu’au bureau, où il entreprit de finir d’écrire ce que quelqu’un avait déjà plusieurs fois rayés et gribouillés.

Il ne peut s’agir que d’un simulacre, d’une mise en scène destiné à terroriser les joueurs. On ne peut pas tuer par Arpège. C’est impossible. Il faut que je continue et je verrais que j’ai raison. J’ai forcément raison.

L’escalier est en colimaçon et n’en fini pas. Je sens tout mes doutes et mes incertitudes s’immiscer dans mes jambes.

J’arrive à nouveau dans une grande salle circulaire qui prend tout l’étage de la tour. Il y a des tables en bois le long des murs, sur lesquelles sont posés tout un attirail d’armes, d’instruments de tortures, et d’appareils technologiques étranges. La table juste à ma gauche dispose elle de seringue, de bandages, de pommade et d’aiguilles pour pouvoir se soigner. La salle ainsi que tout l’attirail qu’elle compose est parfaitement symétrique : tout les objets sont en double. En face de moi, il y a une porte en bois, et au-dessus un écran, affichant plusieurs zéro, qui contraste avec l’art et l’architecture typiquement mélodienne des lieux. Au centre de la pièce siège un immense vide avec plusieurs traces de sangs séchées sur le sol.

Un jeu de survie ou de combat donc… Je hais ces jeux. Que peut faire une jeune Feling dans ces conditions ? Il faudrait être une Infotek hors pair et réussir à coder le jeu en accédant au script en langage Note afin de changer la donne. Quelle mauvaise habitude de prendre un avatar aux traits sympathiques et séduisant afin de gagner en audimat… J’aurais mieux fait de me créer un Darken aussi immense que le fou de Kelwin qui m’a accueilli !

La porte s’ouvre pour laisser place à un Ygwan bien battit, à la peau épaisses et aux écailles pourpres parsemée de cicatrices. Ses yeux sont perçants, et je vois un peu d’écume sur le bord de ses lèvres qui n’augure rien de bon sur ses intentions. Il a plusieurs tâches noirs sur la peau qui semble le démanger. Ses mains ressemblent plus à des pattes de Wogaë que d’Ygwan. Elles sont gigantesques et les trois doigts qui y trônent sont allongés, osseux et tranchants.

Un avatar créé pour le combat en somme. Ou créé par un fou, difficile de savoir. Mais l’un n’empêche pas l’autre.

Il se rue sur moi. Aucune hésitation. Alors que moi… Je ne sais pas quoi faire. Saisir une arme ? Fuir ? Mais pour aller où ? Et comment combattre ?

Pas le temps. Un énorme coup de poing à l’abdomen me tort de douleur. Je sens qu’une côte s’ait brisée, et je m’effondre à genou. Je n’ai pas le temps de remonter la tête pour voir ce qu’y se prépare : un crochet du droit me projette au sol en me faisant cracher du sang. A ce rythme, je vais mourir en quelques secondes…

Alors que je m’apprête à me faire rouer de coups sans pouvoir me relever, il n’y a rien d’autre que le silence. L’Ygwan ne me regarde plus. Il a les yeux rivés derrière moi, un regard interrogateur.

Je ne l’ai pas remarqué plus tôt, mais il y a également un écran au dessus de l’entrée de l’escalier par laquelle je suis arrivé. Un score de cent deux points y est affiché. En plus petit, un compte à rebours d’un peu moins d’une heure découle. Le tableau des scores au-dessus de la porte par laquelle est entré l’Ygwan affiche toujours zéro point quant à lui.

« Souffrir et Survivre ». Les règles m’apparaissent clairement maintenant. Et l’hésitation vient de faire place à la détermination de survivre. En quelques pas, malgré la douleurs de ma côte cassée, je me saisie d’une lame trônant sur une table, retrousse ma manche, et m’entaille le bras.

Comme je l’avais prévu, mon score augmente et passe à cent vingt sept points. Mon adversaire comprends vite et court vers une table : le vainqueur sera le plus mutilé encore en vie à la fin du compte à rebours. J’ai de l’avance, je dois la conserver.

Je place mon doigt sur l’angle de la table, prête à me le briser. Le courage me manque, la douleur me terrifie…

En face mon adversaire vient de se planter un couteau dans l’abdomen à plusieurs reprises et son score augmente à une vitesse faramineuse. Il faut que j’agisse vite. Je me saisie d’une arme à feu et transperce mon genou d’une balle.

Par Antheos je souffre… Bien entendu je tombe au sol, la douleur envahi tout mon corps et je n’arrête pas de hurler sans lâcher le pistolet dans ma main gauche. Je ne pourrais pas continuer longtemps sans perdre l’esprit…

Et pourtant je n’ai pas rattrapé mon adversaire qui attend mon prochain coup avant de se mutiler davantage. Je n’ai pas le droit de mourir ici. Pas comme ça, pas sur Arpège, pas connecté à ce stupide REZO.

Je vois une guillotine. Aucune hésitation : j'arrache mes vêtements, laissant mon corps nue aux yeux de tous, et les enroulent sur mon biceps en le serrant le plus fort possible. Une fois le garrot fait, mon bras droit se glisse dans l'instrument de mort, et de mon autre main, le poignet serré sur la crosse de mon arme, je donne un coup au mécanisme pour que la lame s’abatte. Net. Un jet de sang sans fin accompagne mes hurlements. Je ne comprends plus. Je sens mon esprit se perdre, s’éloigner.

Un regard empli de larmes à mon compteur et je vois un score dépassant les six cents. Ma vue se brouille, et lorsque je regarde l’Ygwan… Son score est à plus de sept cent…

Il baigne dans une marre de sang, une jambe retournée, un bras broyé et des dents arrachées. Ses entrailles tombent sur le sol, et son rire rauque accompagne sa future victoire. Je ne peux plus me torturer, je ne peux plus supporter davantage de douleur. Je suis prêt à m’évanouir, à sombrer sous le rire nécrotique de mon adversaire… Souffrir…

… Et Survivre. Mon unique bras valide se lève. Un tir. Mon adversaire est mort. Il ne gagnera pas. Encore quarante minute à tenir, sinon la défaite me sera offerte également.

J’essaie de me relever avant de m’écrouler. J’ai déjà oublié que mon genou est fichu. Je rampe jusqu’à la table des soins, aggravant mes blessures et ma cote brisée. Il faut que je bande mes plaies. Il faut que j’arrête la douleur.

Il faut… Je… Vivre…


J’ai faim. La première chose qui me ramène à moi est une faim insatiable, inépuisable, presque folle.

« Bravo à vous Madame. Vous avez remporté l’épreuve ».

Mes yeux s’ouvrent lentement. Je me suis évanouie, et un goût de sang me parsème la bouche et recouvrent mes vêtements. Le morphe d’accueil me fait face, et le compte à rebours sur l’écran a atteint zéro. Au bout de la pièce, le cadavre blême de mon rival est toujours étalé par terre, quelques insectes lui tournent autour et j’aperçois un oiseau rentrer par une meurtrière pour commencer le repas.

Je lâche enfin mon arme. Ma peau est pâle. Je suis faible et la mort me guette toujours. Mon corps me démange et je sens mon cœur qui tambourine dans ma poitrine. Mon souffle est court. Je suis apeuré. Non… je suis terrorisé, et je peine à me calmer.

« Je vais vous ramener à votre chambre, là où vous vous êtes connectées. Dépêchons nous de vous faire sortir du jeu, pour que vous puissiez retrouver votre corps. »

Le Kelwin me porte de ses deux bras comme si je ne pesais rien. La douleur se ravive à ce moment précis, manquant de m’évanouir à nouveau. J’essaie de le prévenir, mais aucun mot ne sort de ma bouche. Seulement de la bave écumée en abondance. Je ne peux pas m’empêcher de me gratter tellement les démangeaisons sont fortes. Je pue : un mélange d’odeur corporel, d’urine, et de sang nauséabond. Mon moignon droit me fait terriblement mal.

Le morphe me dépose sur le tas de paille de la première pièce par laquelle je suis arrivé. Je sens que la déconnexion est désormais possible. Il doit juste fermer la porte.

Je le fixe, et l’idée de mettre ce rapport en ligne me terrifie soudainement. Tout le monde m’accusera de menteuse, d’avoir truquée cette histoire, d’avoir simulée… On va me bannir du REZO, mon nom sera trainé dans la boue. Pire : si l’on me croit, on m’associera à ce jeu de fou, on me jugera responsable. La plèbe cherche toujours un coupable et je les entends déjà hurler mon nom dans les rues de Käm pour demander ma mise à mort votée par l’Assemblée Héossienne.

Je dois me taire. Je dois taire toute cette histoire.

« Le jeu de demain se jouera en équipe. Le thème sera « Manger ou être mangé ». Reposez-vous bien. Et j’espère que nous aurons la chance de nous revoir bientôt. »

Il ferme la porte. Manger ou être mangé ? Etrange… J’essaie de m’imaginer, mais je sens que c’est encore une épreuve à interpréter dans plusieurs sens. La curiosité me tiraille, mais les démangeaisons ainsi que les douleurs sont trop fortes pour que je puisse avoir un raisonnement logique. Je dois d’abord me rétablir. Et prendre le plus impressionnant de tout les repas de ma vie afin de combler le vide de mon estomac.

J’entame ma déconnexion du REZO.

« Manger ou être mangé »…

Je quitte Arpège.

Mais… Je reviendrais peut-être demain.


Déconnexion.

Enregistrement sur centre de donné privé. Dernière mise en ligne pour consultation public : [Jamais à ce jour].


Merci à Epinards pour son aide à la rédaction de mes deux récits 🙂 Nous allons d'ailleurs pencher à un scénario qui serait en lien avec celui d'aujourd'hui, dès qu'il sera finalisé nous le posterons sur le forum pour avoir vos avis et vos améliorations.


N'hésitez pas à postez vos textes, vos récits, vos dessins en rapport à Arpège ou d'autres domaines sur ce sujet du forum. Shaan est un super univers, merci à Igor, Julien et Vincent pour l'avoir fait partager, et à toute la communauté pour sa participation :mrgreen:


Je posterais de nouveau texte prochainement, donc à bientôt 😉


Les archives perdues d'Arpège posté le [26/06/2017] à 19:18

J'aime beaucoup, ça me rappelle une idée de scénario que j'avais eu et pas développé: une sorte de labyrinthe où la progression ne pourrait se faire qu'en "sacrifiant" une part de soi ou du groupe…au final les seuls rescapés se retrouveraient forcément nécrosés…


tout ça pour le plus grand plaisir d'une chaîne arpège dédiée aux nécrosiens


Les archives perdues d'Arpège posté le [26/06/2017] à 21:46

Bravo, c'est vachement bien Thoms. C'est prenant !

Remplace juste "mouche" par "insecte" et ton réçit sera complètement Héos approved… 🙂


Les archives perdues d'Arpège posté le [26/06/2017] à 22:26

Merci à vous deux ! 🙂


Très bien vue Igor je vais changer cette erreur tout de suite ! Merci de me l'avoir signalée.


A l'inverse du premier texte, ou à travers le récit je voulais montrer mes idées d'actions, d'imagination et d'interprétations possible de ce qui peut se passer sur Arpège, là je voulais mettre en avant une histoire complète concernant Arpège, possible à faire jouer si rédigé en scénario. Une des nombreuses idées de ce qui existe dans les pénombres du REZO…


Donc si tu me dis que ça te rappelle une idée de scénario Krikroune, ça me ravit ! 😉 D'autant que ton idée du labyrinthe est très bonne, surtout l'idée de devoir se nécroser pas à pas pour s'en sortir j'aime bien c'est malsain à souhait. 😈


Les archives perdues d'Arpège posté le [26/06/2017] à 22:35

Je suis pressé qu'on bosse ça en scénario héhéhé


Les archives perdues d'Arpège posté le [27/06/2017] à 00:09

Wow, c'est bien glauque mais c'est très immersif, bravo pour ce texte. Juste une idée pour rajouter un peu de réalisme : qu'elle se fasse un garrot avant de mettre son bras sous la guillotine, parce que sans ça, logiquement elle meurt beaucoup plus rapidement que l'ygwan à cause de la perte de sang !)

En tous cas, merci pour le partage, et je salive à l'avance à l'idée d'un scénario qui se déroulait dans Arpège…


Les archives perdues d'Arpège posté le [27/06/2017] à 00:24

Pour le moment, sans trop en dévoiler ^^, on partait sur l'idée que les joueurs ne savent pas que leur perso sont dans le Rézo, pour permettre une utilisation des 10 Domaines.

Et ça se mettrait en place petit à petit avec des twists assez sympa je pense 🙂


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