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Campagne révolution
Campagne révolution posté le [03/07/2022] à 23:15

En reprenant des scénario déjà écrits (notamment le scénario officiel), et en rajoutant un peu d'idées personnelles en milieu, on a commencé à faire une campagne sur la révolution héossienne. Pour le moment, nous en somme à la seconde scéance, mais j'avais envie de partager un peu (au cas où ça pourrait intéresser des gens, vu qu'il reste potentiellement une ou deux places à la table).


La campagne commence dans le train vers la prison de shoshenk, avec les personnages suivants :

-Melos, mélodienne négociante des sables : Cette courtisane a été achetée et séparée de sa mêre très jeune, puis entrainée par une humaine aussi bien à la seduction qu'au combat, elle est arrêté alors que sa maitresse l'a envoyée pour "s'occuper" d'un concurrent gênant, et malgré le manque de preuve, elle est condamnée pour tentative de meurtre.

-Mel'tacks, ygwan élémentaliste des forêts blanches : Il a passé la majeure partie de sa vie adulte entre les temples où il apprenait les cultes de wan et de ön, et le vieux soigneur qui lui servait de maitre. Après que ce dernier a disparu, Mel'tacks a continué d'exercer la médecine itinérante, jusqu'au jour où, devant soigner un esclave battu, il s'énerva contre l'humain qui s'évertuait à frapper le patient, et l'attaqua, lui offrant un aller simple en prison pour agression.

-Tur, indar (Darken/Kelwin) élémentaliste des terre brulées : Esclave depuis son enfance, ayant grandi dans le guetto darken d'une ville minière sans jamais avoir connu ses parents, il a vite appris à compenser sa petite taille pas une forte agressivité, et un sens de la justice qui en on fait un contremaitre apprécié des mineurs (c'est d'ailleurs là qu'il rencontre celui qui l'a initié au culte de win). Malheureusement, prendre la défense des esclaves face au traitement injuste finit par le faire un peu trop remarquer, et c'est pour désobéissance qu'il est envoyé en prison.


Je mets le restant en spoiler, pour prendre moins de place, mais il n'y a pas d'informations non connues des joueurs ici :



Spoiler :


C’est le milieu d'après midi, à kelwé, en pleine saison des feuilles. les gardes font monter les personnages dans le wagon sécurisé en direction du centre carcéral de shoshenk. Ils sont 9 dans le wagon, en plus des 2 gardes de l'autre coté de la grille. en plus de mel tacks, tur et melos, on trouve un humain, un woon, une boréale, une darken, et deux kelwin, donc un mal en points. La chaleur est étouffante, le wagon sent le renfermé et le désespoir, mais Tur et mel'tacks vont pour aider le blessé, tandis que melos tente d'amadouer les gardes pour qu'ils leur donne de l'eau, pour le blessé (sans succès, ces derniers étant moins intéressés par la mélodienne que par l'opulent collier qu'elle porte). Mel'tacks diagnostique le kelwin de nombreux hématomes, et de deux cotes fracturées. Sur un coup de génie, il parvient à les remettre a peu prêt en place, et à utiliser sa propre tenue pour faire un bandage de fortune, lui sauvant probablement la vie pour l'instant. Une fois arrivés à shoshenk, tout le monde est débarqué dans une sorte de gare souterraine, où, sous la menace, le directeur de la prison leur ordonne de retirer leurs vêtements et bijoux pour mettre l'uniforme des prisonniers. Seule la boréale émets une objection timide, mais la raclée qu'elle se prend immédiatement convainc le restant du convoi (mel'tacks et tur aidant le kelwin bléssé à mettre le sien). Puis direction l’ascenseur, arrêt à l'étage de la prison, où le même directeur les sépare en quatre groupes, assignant les trois à la cellule gamma. Mel'tacks remarque cependant au passage l'insigne du poisson arboré sur les murs de la prison, contrairement au train qui portait celui du tigre. Quelques minutes d'attentes supplémentaire, et chaque groupe est amené, séparément, dans sa cellule. (modifié)

Pour le moment, la cellule ne contient que les trois prisonniers toujours menottés, une dizaine de lits, et un seau vide. Et pendant quelques heures, cela leur permet de se présenter, et découvrir que demander quoi que ce soit au garde n'apportera que des hématomes. Au bout de quelques heures, du bruit se fait entendre dans le couloirs, et 12 prisonniers, recouverts de poussière et éreintés, sont amenés dans la cellule. Visiblement, tout le monde ici est enchaînés ensemble par la cheville, par groupe de 5, et les trois nouveaux venus sont immédiatement appelés et enchaînés à un jeune boréal et une woon. Les autres prisonniers sont apathique, et ils ont à peine le temps de demander des renseignements sur le fonctionnement de la prison que les gardes rentrent de nouveaux, jetant au milieu de la cellule une dizaine de bouteilles d'eau, et une demi douzaine de barres brunâtres, qui semblent être de la nourriture. Tout de suite, c'est la cohue, chacun se battant pour essayer de sécuriser un peu de nourriture (clairement insuffisante pour tout le monde) sous les regards moqueurs des gardes. Ce soir, avant de dormir, ils parviennent tout de même à apprendre que tout les repas se déroulent comme ça, et qu »il vaut mieux s’y habituer pour ne pas finir à "l'infirmerie" de l'église du poisson.

Le lendemain, tout le monde est réveillés après une nuit trop courte par les lumières et les beuglement des gardes qui ordonnent aux prisonniers de se changer, après avoir jeté une pile d'uniformes propres. Une heure plus tard, tout le monde est ramené à la gare souterraine de la veille, pour rejoindre tout les prisonniers du complexe et reprendre le train, cette fois ci en direction d'une mine, portant le symbole de l'église du bélier. La matinée de travail dure dix longues heures, pendant lesquels les 5 prisonniers, toujours enchaînés, creusent dans les tunnels pour extraire de la roche, qui sera ensuite ramenée à l'entrée de la mine pour être pulvérisée, puis traités par d'autres groupes. à la fin de la matinée, tout le monde est rappelé à l'entrée pour le premier repas de la journée. Encore une fois, les rations sont insuffisantes pour tout le monde, et les gardes semblent même faire des paris sur le spectacle. Tur et Mel'tack arrivent cependant à se battre suffisamment bien pour permettre à melos et à leur deux compagnons de recuperer de quoi se nourrir. Si le boréal mange sa ration sans le moindre égard, la woon, elle, partage la sienne avec les trois nouveaux, permettant à tout le monde de manger juste assez pour calmer la faim, avant d'être "lavés", groupe par groupe, au jets d'eau. Pour le restant de la journée, Tur parvient à amener le groupe vers le traitement des roches, qui dure encore une dizaine d'heure, à travailler au milieu de la poussière qui colle à vos vêtements mouillés. Le soir, tout le monde est ramené à la prison, et après le second repas, identique à celui du premier jour, extinction des feux. Les personnages arrivent, cette fois ci, à engager un début de réelle conversation, notamment avec le combattant darken qui fait figure de caïd dans la cellule, pour mettre en place une petite entraide au repas de la journée, afin d'améliorer votre survie commune. Et pendant une semaine, le cycle continue, jour après jour. la coopération finit cependant par se mettre en place. Melos parvient a se rapprocher de Tarlor, le darken, qui, derrière sa façade, montre vite son désespoir vis à vis de la situation. Cela aide grandement Mel'tack, qui s'évertue a essayer d'organiser la solidarité et l'entraide dans la cellule. Même si certains gardent en priorités leur intérêts personnels, à commencer par asin, le voleur boréal, ils ont assez de succès pour que ni la faim, ni les blessures n'emporte qui que ce soit chez vous. Les rituels quotidiens de mel'tacks et les chants au coucher de melos apportent même un peu de spiritualité et d'art dans la morosité ambiante. De son coté, Tur parvient à se faire un peu remarquer dans les "combats" du repas, assez en tout cas pour gagner l'attention d'un parieur qui lui donnera quelques rations au cours de la semaine, histoire de garder son champions en forme, avant de se lasser. Cette attention lui vaudra quelques coups de matraques des autres parieurs, mais ce ne sera pas assez pour entamer son esprit. En parallèle, il parvient à mettre de coté assez de matériel pour se fabriquer, secrètement, une arme de fortune, avec des minerais et du tissu. À force d'y vivre, l'organisation de la prison commence à faire du sens. Les gardes sont visiblement séparés en trois groupes. un groupe "de nuit" amène les rations le soir, et des vetements propres le matin, le groupe "du matin" amène les prisonniers à la mine et les surveille pendant une dizaine d'heure, puis reste jusqu'à la fin du repas, par plaisir. La garde de la journée, elle, arrive vers la fin du premier shift, en ramenant la nourriture, et surveille les prisonniers pendant le reste de la journée, avant de les ramener en cellules.

Ils cherchent, sans succès, un moyen viable de tenter une évasion, lorsqu'un soir, en début de nuit, un ygwan de la cellule frappe sur la porte et crie pour attirer l'attention des gardes sur un de ses compagnons, évanoui. Alors qu'un garde rentre en grognant, l'ygwan l'attrape, et sort de sa combinaison un tazer, qu'il commence à utiliser sur l'humain.

À peine le garde assommé, il commence à le fouiller pour récupérer la clé des chaînes, qu'il commence tout de suite à utiliser pour se liberer. Les réactions varient, tur l'accusant de vous avoir tous condamné, melos essayant de le convaincre de leur donner la clé, mais l'ygwan leur répond, d'un air sincère "je suis désolé, il faut qu'on parte en petit groupe, mais ils ne vous feront rien si vous restez…" Melos parvient tout juste à persuader un des compagnons de l'ygwan de leur donner la clé quand la porte s'ouvre, laissant entrer un autre garde qui, en voyant la situation, commence à essayer d'attraper sa radio.

Immédiatement, meltacks se jette sur lui, utilisant son combat élémentaire pour empecher le garde d'alerter ses compères, vite suivi par melos, et le reste de la chainée. ensemble, ils parviennent assez vite à incapaciter le garde. Sans attendre, l'ygwan et ses 3 compères commencent déjà à filer discrètement dans le couloir, le leader regardant visiblement un cube gravé en pierre pour se guider, pendant que les trois personnages se liberent. Mel'tacks fouille le garde, récupérant son équipement (un fusil d'assaut, une matraque et une radio), et melos termine de déverrouiller les chaînes pour leur deux compagnons, pendant que tur achève le garde assommé, afin d'éviter qu'il ne les suive en se réveillant. Ils partent ensuite à la suite du premier groupe, en laissant les clé à la troisième chaînée, qui ne tarde pas à les rejoindre. Pendant quelques minutes, ils parviennent à parcourir les couloirs sans être détecté, Melos parvenant même à tromper les gardes à la radio, en faisant passer le bruit de leur évasion pour "une simple ronde".

Malheureusement, au détour d'un des couloirs, un des garde les voit en sortant de sa salle, et demande à son collègue de sonner l'alerte. Ils ont à peine le temps d'ouvrir la porte suivante que l'alarme commence à résonner dans les couloirs. Tur, ainsi que Tarlor, arrivent de justesse à mettre hors d'état de nuire le premier garde, mais un second arrive très vite, et le darken, ainsi qu'un autre prisonnier, se font abattre pendant que tur arrive de justesse à franchir la porte de ce qui semble être un laboratoire, courant sur deux étages. Mel tacks et Tur bloquent rapidement la porte pour éviter que le garde ne les suive, et descendent pour rejoindre l'ygwan, blême, qui panique devant l'échec de son plan. Les portes ne s'ouvrent plus avec la clé du garde, et les vitres du laboratoire laissent voir des dizaines de garde qui s'amassent de l'autre coté, avant d'ouvrir les porte et de les prendre d'assaut, les assommant un à un. Quand ils se réveillent, plus ou moins mal en point, il n'y a plus dans la cellule que Tur, Mel’tacks, Melos, Tarlor (encore blessé, mais respirant), Momba, et une kelwin qui faisait partie du groupe de l'ygwan. Ils s’empressent de demander à la kelwin ce qu'elle sait du plan de son ex compagnon, et elle répond, en pleur, qu'il faisait partie de la résistance, et avait un contact parmi les gardes, qui lui avait donné son arme et un plan du bâtiment. Mais faute de l'avoir réellement vu, elle ne saurait le reconnaître. Le destin veut cependant que l’intéressé entre à ce moment dans la cellule, visiblement pressé.

Il leur explique qu'il est désolé ce qu'il s'est passé, mais qu'il leur reste une chance, et, après avoir demandé de façon maladroite si les ygwan, du fait de leur alimentation, peuvent avaler et recracher des objets sur commande, il donne à Mel'tacks le cube que tenait le résistant, ainsi que 6 pilules. Il présente rapidement le plan gravé sur le cube, quelle porte prendre pour sortir du bâtiment, et où retrouver l'équipe qui attends toujours l'évasion de Tss'T'k, le résistant ygwan. Les pilules sont du "rêve de théas", une drogue qui fera croire pendant quelques heures à leur mort, le temps d'un allez simple vers le broyeur de la prison, d'où ils pourront (normalement) s’enfuir. Le groupe prend tout de même le temps de soigner un peu le darken, afin d’augmenter ses chances de survie, avant de tous prendre la pilule, sombrant dans un sommeil sans rêve… Ils sont réveillé par un vrombissement mécanique, au milieu d'un véritable charnier miniature, entouré de corps plus ou moins entiers, le bruit indiquant que la machine est en train de se mettre en route.

C'est alors une véritable course pour la survie qui se lance, pour réussir à atteindre la trappe par laquelle ils ont été jetés, et sortir de ce piège, au milieu du bruit des rouages qui tournent, des os brisés et de la chair broyée. Tout le monde parvient, avec un peu d'entraide, à sortir du broyeur, et ils prennent quelques secondes pour souffler avant de reprendre leur route, Mélos écoutant à chaque porte pour repérer d'éventuel personnes. Avec cette procédure, ils réussissent à éviter les rencontre, utilisant à chaque porte le code donné par l'humain, jusqu'au laboratoire qui avais signé leur arrêt la veille. La pièce a visiblement été nettoyée depuis, mais ils reperent tout de même tss't'k, sédaté et attaché à un mur, avec un bras biomorphique à moitié posé. Mel'tacks prend la décision d'aller le libérer, ainsi que trois "Gargans", partiellement cybernétisé, et arborant des cicatrices au niveau du crane, ainsi qu'un comportement particulièrement reconnaissant. Il repère aussi, malheureusement, des yeux qui lui rappellent ceux du kelwin qu'ils avaient soigné lors de leur arrivé, attaché à une machine où flotte un cerveau anthéen, impossible à déplacer.

Le résistant n'est pas difficile à porter, et les shadrags les accompagnent en silence, ils n’ont donc pas de mal à finir leur chemin, et trouver la porte finale, sortant du batiment au milieu d'une nuit lourde, respirant ainsi leur première bouffée d'air frais depuis des jours. En suivant le plan, et avec les provisions laissées par le garde sour un buisson, ils traversent sans peine les terre brûlées, sous un orage providentiel qui éclate comme pour couvrir leurs traces. Au bout de la route, ils trouvent au petit matin la mine abandonnée mentionnée par le plan, où les attendent un groupe d'ygwan et de kelwin, visiblement heureux de revoir tss't'k, mais surpris de le voir avec autant de companie. Le groupe a le droit à quelques heures de réjouissance, l'occasion de manger de la vrai nourriture et de se reposer, avant de partir, caché dans des carioles, vers un petit relai aux abords de kelwé. Là, discrètement, les convoyeurs amène l’eclectique groupe de 10 dans une remise, ou un membre des "clef d'argents" leur permet de passez par une petite porte de transfert, illégale, les transportant à Wana, la cité libre…


Campagne révolution posté le [04/07/2022] à 09:26

Rôooo, génial, merci du partage


Campagne révolution posté le [05/07/2022] à 10:11

Cool que tu reprennes cette campagne qui n'a jamais eu sa fin officielle. Merci de partager le récit de vos aventures, je suis curieux de lire tout ça !


Campagne révolution posté le [29/10/2022] à 01:54

Avec beaucoup de retard, la deuxième mission (sur plusieurs séances, mais j’en ai trop de retard pour les séparer, donc ce sera découpé par "scénario") de nos trois résistants en herbes :



Spoiler :



Une fois arrivés à Wana, Melos, Mel'tacks et Tur sont tout trois logés dans l'auberge de la clefs d'héossie, en remerciement pour le sauvetage de t'ss'tek. Pendant que Mélos n'hésite pas à aller à la découverte de la ville, Tur et Mel'Tacks restent entre les 4 murs(l'indar, peu habitué à l'oisiveté, se mêle vite au personnel pour aider à tenir l'établissement, et l'ygwan, lui, se mêle un peu plus aux clients pour en apprendre plus sur la ville). Ils se rendent vite compte de la situation unique de la ville, petit cocon multiculturel où même les humains semblent avoir trouvé leur place. Bien qu'officiellement sous le giron du nouvel ordre, l'administration humaine locale fais plutôt office d'écran, et laisse un conseil des caste gérer la plupart des affaires, fermant les yeux sur la plupart des affaires des résistants.

C'est seulement après trois jours que T'ss'Tek le rejoins, en milieu de journée, à leur table. Son bras n'est pas encore complètement guéris, mais il tient tout de même à les remercier en personne, maintenant qu'il a repris conscience. Il leur dit également, à voix basse, que les rebelles, réseau dont il fait partie, seraient intéressés pour les rencontrer, si toutefois ils sont prêts à s'engager sur cette voie. Les trois réponses sont aussi unanimes que rapides, et l'ygwan les invite alors dans les sous sol de l'auberge, dans une salle où une trentaine de personnes, en pleine discussion, se taisent pour les observer alors qu'ils sont amenés devant l'assemblée, face à un delhion qui semble les scruter.

Il commence par les remercier pour leurs actions, leur demande de nouveau si ils veulent rejoindre les rebelles, et si oui, quelle est leur motivation. Chacun répond à son tour, Mel'tacks mettant en avant sa volonté d'aider ceux qui en ont besoin, Mélos sa détermination à ne plus se soumettre aux humains, ni laisser quelqu'un subir ce sort, et Tur, plus pragmatique, répondant simplement qu'il ne sait pas quoi faire d'autre, et veut sauver le plus grand nombre (ce petit élan de franchise déclenche au passage un petit rire au milieu d'une ambiance plutôt tendue et solennelle.)

La réaction du delhion est difficile à lire, mais après la confirmation par une des généraux woon qu'ils ne mentaient pas (le groupe comprend qu'il s'agissait surement d'une maitre de l'autre, ou d'une magicienne, qui scrutait leur esprits en cas de mensonge), il déclare qu'une opportunité de faire leur preuve se présente à eux :

Un petit village mélodien, Suwinderosadibo, dans le sud ouest des terre libres, a été attaqué par une grande famille, qui a réduit les habitant en esclavage et les force à construire un bâtiment qui, d'après les descriptions, pourrait être une antenne arpège. Les informations sont récentes, et floues, d'où la nécessité d'aller vérifier sur place. Si il s'agit bien d'une antenne, en revanche, cela pourrait représenter un danger pour l'indépendance des terre libre, en facilitant grandement l'implantation d'autres colonies humaine, et l'avancée de troupes.

Les trois nouveaux venus acceptent, mais le delhion les prévient tout de même qu'ils seront accompagnés par deux résistants plus experimentés, afin de les évaluer, et les aider en cas de catastrophe(C'est un baptême du feu, pas une mission suicide). Ils ont la soirée pour se préparer, et pourront retrouver leur chaperons le lendemain matin pour partir.

Tur se tourne vers T'ss'Tek pour sa préparation, et lui emprunte quelques armes, pendant que Mel'Tacks et Melos se dirigent vers la ruche, quartier technique à prédominance kelwin, où la mélodienne espère trouver un forgeron et l'ygwan un spécialiste d'arpège. Après quelques directions confuses données par un apprenti, et un peu de marche, chacun trouve son bonheur, Melos confiant les griffes qu'elle venait d'acheter à un artisan qui les intégrera à un bracelet, plus discret, mais ne les rendra que dans trois jours, et Mel'Tacks prenant le temps de discuter avec Colas, une kelwin d'age moyenne qui, bien que technique dans ses explications, arrive à lui apprendre les bases de la technologie arpège, les fonctionnement des réseau de racines (la pensée de devoir potentiellement détruire une plante chagrine d'ailleurs un peu l’élémentaliste) et des antennes relais, et aussi comment les détruire.

Après une bonne nuit de repos, le groupe est invité à la table d'un boréal et d'un féling, qui se présentent comme zenial et flocon de nuit, leurs chaperons pour la mission. Ils ont déjà organisé avec des contacts de la clé d'argent un passage pour Kempa, ville marchande où s'était réfugié les survivants qui ont rapporté l'attaque. En vérifiant les préparatifs de tout le monde, zénial ne peut s’empêcher de faire une petite moue en constatant que aucun n'a pensé à prendre de tenue discrète, et sur le chemin, il achète pour chacun une cape sombre et feutrée, qu'il leur offre "en guise de cadeau de bienvenue".

C'est dans la demeure d'un nomoï qu'il prenne le passage en trihnite les amenant directement dans une arrière boutique de Kempa, donnant sur une rue marchande vivante et peuplée.

En achetant quelques provisions, et en posant quelques questions, ils apprennent d'une marchande l'endroit où sont logés les mélodiens qui ont fuit le village, situé seulement quelques rues plus loin, où ils décident de se rendre pour récupérer autant d'information que possible.

C'est dans la maison d'un vieux couple que les rescapés, deux mélodiens et une mélodienne, leur racontent leur histoire :

Il y a deux semaine, les milices de deux grandes familles, les Garalds et les Grentzen, ont attaqué le village par surprise, faisant prisonnier la majeure partie de la population, et tuant ceux qui tentaient de fuir.  Immédiatement, les villageois et les esclaves amenés par les Garalds ont été mis au travail pour construire une tour sous la supervision d'un architecte, dans la ville maintenant renommée "niouvesta". Les maigres connaissances de Mel'Tacks permettent tout de même d'identifier, dans le matériel utilisé, un bâtiment de réception et amplification de signal arpège. Le groupe obtient un plan de la ville, les effectifs des milices  et des esclaves, ainsi qu'un récit écœurant des conditions de vies des esclaves, les trois ne devant leur liberté qu'à l'incompétence et l'étourderie du garde qui les emmenait à la "cuisine" durant la soirée.

C'est donc un groupe particulièrement remonté qui se dirige, sous les conseils des deux chaperons, vers un relais des bateleurs, réseau spécialisé dans le transport aérien, où ils négocient les services d'une coque camouflée et de quelques pilotes pour une journée, offrant au passage aux trois ex prisonniers leur premier vol magique, durant les quelques heures qui les séparent du village.

Le vaisseau discrètement dans un bosquet, à une petite distance, et les cinq marchent pour arriver durant la seconde moitié de la journée à portée de vue de Sunwinderosadibo, et observent un temps de loin la situation. Ils constatent rapidement que sur la cinquantaine de gardes décrit par les rescapés, ils n'en voient qu'une douzaine, majoritairement des woon sous les ordres d'humains, portant la marque des Garalds, mais aucun signe de gardes Grentzen, ni même d'activité dans la partie de la ville qui est censée les abriter, si ce n'est une patrouille régulière, mais assez espacée, de quelques gardes woon.

L'endroit leur semble de fait être digne d'investigation, et ils contournent le chantier, se cachant sous les capes prétées par zenial et écoutant ses conseils pour être les plus discrets possible. Une fois arrivés, ils repèrent assez vite quelques caméra de surveillances, mais elles sont assez visible, et couvrent surtout les voies principales, leur laissant toute latitude pour passer par des petites fenètres (Bien que, en les voyant et en les évitant, Mel'Tacks se rappelle ne pas avoir pris autant de précautions lors de leur évasion de shoshenk. Mais bon, s'ils s'en sont sorti, c'est qu'il n'ont probablement pas été filmé, pas vrai ?).

En fouillant les maisons, ils se rendent vite compte qu'elles étaient bien utilisées par des humains, mais qu'ils sont apparemment tous partis, certains en faisant leur bagages à la hâtes, d'autres en étant plus méticuleux pour vider les lieux. Ils trouvent même un terminal arpège, mais décident pour le moment de ne pas toucher à ça, et décide d'utiliser une des maison comme cachette pour le temps de l'opération. Tur profite de sa corde pour aller se cacher dans un arbre et surveiller de plus prêt le chantier, à la recherche de l'ingénieur d'arpège qu'ils veulent capturer, mais il ne voit rien. 

à la nuit tombée alors que les esclaves sont parqués dans les quelques maisons qui leur servent de quartier, et que les patrouilles se font encore plus rares, Mel'tacks et Tur décident d'aller sur le chantier, accompagné par zenial, pour voir si il peut être saboté, et laisser un message aux ouvrier leur signalant leur libération future, et leur demandant d'isoler l'ingénieur si cela leur est possible. Si le sabotage n'est finalement pas fait (les outils les plus destructeurs, mais dont les plus précieux, sont fermés sous clé, et ils préfèrent éviter de laisser des traces qui pourrait mettre la puce à l'oreille des humains), ils laissent tout de même un petit mot, caché au milieu de matériaux de constructions, où ils se doutent qu'aucun garde ni contremaitre n'ira regarder.

Pendant ce temps, Melos ne reste pas en place et, décide de son propre chef d'aller tester le terminal arpège. Bien que novice, l'interface est presque intuitive pour la courtisane, et elle parvient à trouver les communications les plus récentes, consistant en quelques fichiers de comptabilité, et un message vieux de l'avant veille. Ecrit sur un ton paternaliste, chaleureux mais autoritaire, il félicite les membres de la famille Grentzen pour leur implantation, et les informe que les Garalds sont satisfait du service rendu, mais que la maison mère Grentzen leur ordonne tous de revenir pour un audit des résultats financier, en amenant avec eux l'ingénieur embauché à prix d'or par les Garalds.

Il fait toujours nuit noire quand tout le monde se réunit et qu'elle décrit ses trouvaille, à savoir la raison du départ de Grentzen et de l'absence de leur cible sur le chantier, ce qui les poussent à changer un peu leur plan, qui se focalisera maintenant sur la libération des esclaves et la destruction de l’antenne…

Le lendemain, durant la première partie de la journée, après une nuit de repos dans la maison abandonnée, et quelques préparatifs, le groupe prends donc en embuscade une des patrouille de woon (que tur s’empresse d’achever, pour éviter tout risque de réveil) durant son passage dans le « quartier grentzen », avant de se séparer. Pendant que melos, accompagnée de zenial, faut causer une diversion en mettant le feu à une des maison et semer la confusion via la radio de la patrouille, tur, mel’tacks et flocon de nuit s’approchent du chantier, en restant à couvert, prêts à passer à l’attaque. La diversion ne se passe malheureusement comme prévu (l’architecture se révèle plus résistante que ce que le groupe avait prévu, et melos ne parvient pas à tromper les mercenaires humains à la tête des troupes), mais l’alarme s’avère tout de même bénéfique, divisant les forces armées en deux (une partie reste garder le chantier, l’autre se précipite dans le village pour arrêter les intrus, ratant la mélodienne et le boréal.

L’attaque prends la demi douzaine de woons par surprise, et même l’humain, malgré son équipement, se fait vite déborder. Le temps que l’autre moitié de la milice revienne, les esclaves sont prêts à se battre pour leur liberté, et le combat ne dure pas.

Il ne reste que la question des garalds, dont un membre se risque dehors, indigné par le bruit (avant de rentrer net se cacher des qu’il comprends ce qu’il se passe). Mel tacks se précipite dans le manoir occupé par la grande famille, qui devait déjà héberger les dignitaires du village avant l’invasion. Il y trouve 4 humains apeurés et peinturlurés, au milieu d’un reste de banquet aussi glauque que décadent, laissant voir des cadavres à moitié dévorés. Malgré leur dégout manifeste devant cet héossien qui leur donne des ordres, ils n’opposent pas réellement de résistance, et l’ygwan les amène au reste du groupe. Ils implorent pour garder la vie sauve, à coup d’argument de faisant qu’indigner encore plus les anciens esclaves, qui semble résolu à se venger au plus vite. Les résistants parviennent tout de même à sauver les 4 garalds, en laissant aux mains du village le reste des troupes des grandes familles. La tour en construction est vite brulée, et après avoir conseillé aux villageois et esclaves libérés de se réfugier dans les villes alentour pour éviter les représailles des humains, l’équipe peut repartir vers la clairière où les attendent sagement les bateleurs, qui passaient le temps avec un jeu de tarot.

Durant le retour, ils commencent tout de même à questionner, et accuser, les 4 prisonniers, qui ne leur apprennent au final que peu d’information. La discussion est houleuse, et prends fin lorsque l’un deux tente de se repentir en promettant de ne plus manger que du mélodien d’élevage, ce qui fait éclater la colère de Tur, qui le jette par dessus bord.

L’embarcation poursuit néanmoins son trajet jusqu’à Wana, sans événement majeurs, pendant quelques jours. À l’approche de la ville, cependant, Zenial recoit un message sur son communicateur, et préviens les personnages qu’ils seront attendus à leur arrivée. Non pas que la mission se soit mal passée, il leur assure même qu’ils se sont plutôt bien débrouillés, mais des généraux des rebelles veulent les voir au plus vite, sans avoir dit pour quelle raison. C’est donc victorieux, avec trois prisonniers/otages et une petit boule aux ventres qu’ils arrivent à l’aérodrome de la cité blanche.


Campagne révolution posté le [30/10/2022] à 09:35

Excellent !


Campagne révolution posté le [26/11/2022] à 16:31

Je continue à essayer de rattraper mon retard, avec un peu de volonté les résumés ici seront à jour d'ici peu :



Spoiler :



Alors qu'ils débarquent sur le delhiport, les personnages sont accueillis par Sol, le général delhion qui les avait briefé pour la mission. Il est accompagné de quelques rebelles, et leur annonce qu'ils doivent le suivre, pour répondre à des questions. Fleur de nuit et zenial s'occuperont des prisonniers et du compte rendu. Sur le trajet, l'ambiance est lourde, le jeune groupe ne sachant pas trop de quoi ils sont accusés. Sol leur demande seulement si ils connaissent un certain "Te'zek" (ce qui n'est pas le cas). Ils sont emmenés chez le delhion, où les attendent plusieurs généraux, dont T'sst'k, toujours estropié, qui leur posent la même question, et, voyant leur sincérité, éclairent leur lanterne. Te'zek est le nom d'un pirate d'Arpege, sans affiliation connue, si ce n'est qu'il attaque principalement les bases de données du nouvel ordre (notamment les archives judiciaire et les bases de renseignement, ce qui arrange régulièrement la résistance).

Hier cependant, pour la première fois, il a envoyé un message à la résistance, montrant des images de l'évasion de shoshenk, et demandant à ce que les prisonniers de l'image rencontrent son contact, sous peine de remettre dans les archives humaines les enregistrements qu'il a intercepté. La menace à l'air sérieuse, et étant les seuls parmi les évadés à avoir rejoint la résistance, et à être en état, les personnages acceptent de céder à la proposition. Le rendez vous aura lieu une semaine plus tard, dans une auberge de Mong, le quartier mine. La clé d'argent possède une porte menant à ses souterrains, rendant le voyage rapide, et le groupe décide d'y aller en avance, afin de s'intégrer au paysage.

Après quelques préparations, pendant lesquels Mélos récupère ses griffes, maintenant habilement cachées sous formes de pointes dans un bracelet en cuir, la résistance remets à l'équipe des papiers d'identité et des laisser passer tamponnés par l'administration de wana, ainsi qu'un petit anneau communicateur, afin de pouvoir faire passer des messages vers mong en cas d'urgence (Il s'agit d'un anneau serti d'un fragment de trihnite dans lequel passe une tige de métal, permettant de transmettre des vibrations par a coups, et donc des messages via un code similaire au morse). Ils sont ensuite pris en main par un kelwin de la clé d'argent, qui les fait passer par une porte les amenant directement dans les sous sol de Mong, et les guide sommairement vers une cache de la résistance.

Ils sont accueillis sommairement par le responsable des rebelles de Mong, un feling nommé Aube d'acier, qui leur conseille rapidement de faire profil bas pour les jours à venir, aussi bien pour leur sécurité que pour celle des locaux. En effet, une visite de betelgeuse, la femme dieux de la matière, est prévue dans quelques jours, et en conséquence, la sécurité de la ville est renforcée de jour en jour. Toutes les opérations habituelles du réseau sont donc suspendu, et le maintient de la mission des personnages est une exception qui ne lui plait guère, et il veut donc s'impliquer au minimum, ce qui signifie qu'ils devront trouver leur propre logement. Il demande tout de même à une jeune darken de leur présenter rapidement la ville, afin qu'ils ne soient pas trop perdus.

La visite est assez rapide, les personnages rentrant assez peu dans les différents ghettos (si ce n'est le ghettos darken dont ils sortent). La guide leur pointe cependant quelques entrées au réseau souterrain permettant d'atteindre, en se guidant bien, la porte de retour, ainsi que la grottes des plaisir et celle des échanges, où se trouvent les principales auberges (dont l'auberge flottante, lieu de leur rendez vous à venir, situé au fond de la grotte des plaisir).

Une fois laissés à eux même, et en cherchant où loger, ils repèrent devant une auberge deux convoyeurs kelwin en train de se faire malmener par des gardes. Ces derniers, en fouillant leur cargaison, pensent y avoir trouvé de la trihnite, et les accusent de contrebande. L'oeil expert de Tur se rend vite compte que la roche sombre et bleutée qu'ils tiennent en main est en réalité du "verre de nuit" (une forme d'obsidienne utilisée en joaillerie pour sa couleur), et va donc au devant des gardes pour leur expliquer leur méprise, avec un tact qui surprends même la mélodienne du groupe, et des arguments assez convaincant pour que les humains retournent patrouiller.

Les deux kelwin se présentent comme étant Deyphos et mobbos, deux convoyeurs travaillant pour des joailliers de kelwé, et leur payent le repas du soir pour le remercier. Durant la soirée, les langues se délient, et les convoyeurs admettent être en réalité assez coutumiers du transport de contrebande, et donnent même quelques astuces à nos héros, qui finiront par décider de rester à l'auberge du shadrag sec, où le repas est pris.

Pour mieux s'intégrer, et pouvoir payer leurs chambres, Tur se fait engager comme aide pour l'aubergiste, tandis que mélos parvient à le persuader de l'engager en tant que barde. Mel'tacks, lui, préfère essayer de faire bénéficier la population de ses talents de médecin, mais il réalise vite que la pratique est ici bien différente de sa ville natale, la plupart des héossiens n'ayant pas les moyens d'accéder aux soins. Il demande tout de même à mélos d'aller dans les quartiers manuels pour faire courir le bruits qu'un médecin loge pour la semaine dans le quartier des plaisir, ce qui finira par ramener quelques malades et blessés à l'auberge. La majorité d'entre eux étant trop pauvres pour donner plus que quelques korpals, mais qu'importe, l'ygwan décide de privilégier le bien commun.

Le lendemain au soir, cependant, alors qu'elle tente de flatter les clients qui lui semblent les plus fortunés, Melos remarque un humain, dans une tenue formelle, qui l'observe avec insistance avant de partir en murmurant qu'elle est "parfaite pour la cérémonie". Le lendemain, c'est toute une escouade de soldat divins, accompagnés d'un prêtre de l'église du singe, qui fait réveiller les occupants de l'auberge et les aligne devant l'établissement. S'ensuit alors de longues minutes d'inspections durant laquelle le prêtre, que Melos reconnait vite comme l'humain de la veille, écarte de la ligne Melos, l'aubergiste woon, ainsi qu'un boréal qui avait le malheur de loger là cette nuit. Les trois sont emmenés sans explications, et on demande aux autres de vaquer à leurs occupations (l'occasion pour Mel'tacks et Tur de s'improviser aubergistes).

Le mystère ne dure pas très longtemps pour Mélos et ses deux compagnons d'infortunes, qui sont amenés directement devant le temple du bélier, à la marge d'une foule, devant un groupe de camera, où la melodienne comprends vite qu'elle fera partie de l'accueil de Betelgeuse, visiblement retransmis sur le rezo. S'en suit une journée de tournage durant laquelle elle doit sourire et s'extasier pour les camera, en regardant de loin la femme dieux et sa procession de bambin. Elle reconnaît tout même de loin deux étranges gargan, partiellement mécanisés, similaire à ce qu'elle avait vu lors de leur évasions. Les deux morphes suivent et semblent obéir à un humain androgyne, qui gère apparemment la sécurité du cortège. 

Pendant la journée, Tur et Mel'tacks ne chôment pas, et s'occupe efficacement de l'auberge, jusqu'au milieu de l'apres midi, durant lequel un vieil indar blessé et apeuré déboule dans la salle. C'est visiblement un esclaves en fuite, et la voix de son contremaître se fait déjà entendre à sa suite. L'ygwan evacue donc rapidement l'esclave, tandis que Tur s'apprête à accueillir poliment mais fermement l'humain qui ne tarde pas à arriver. Manque de chance, il a l'air aussi ivre qu'agressif, et Tur à la malchance de ressembler vaguement à l'esclave en fuite, suffisamment pour commencer à subir les coups de l'humain, qu'il encaisse patiemment jusqu'à réussir à la convaincre, au bout de longues minutes, que non seulement il n'est pas l'indar qu'il recherche, mais aussi que ce dernier n'est jamais rentré dans l'auberge. Ce temps suffit à Mel'tacks pour amener discrètement l'esclave dans les galeries et s'y cacher le temps de soigner les coups de fouets qu'il a subit. Malgré les conseils de l'ygwan, il refuse de quitter la ville, mais promets de faire profil bas.

Le soir, tout le monde parvient à se rejoindre à l'auberge, le tenancier woon étant même assez content du travail de Tur et de Mel'tacks. Le lendemain se passe sans événement notable, si ce n'est que le groupe décide d'aller dans l'après midi en repérage pour voir à quoi ressemble le lieu de rendez vous.

Sur place, ils constatent que les rumeurs qu'ils ont entendu sur l'endroit étaient assez justifiée. La clientèle est visiblement constituée de pas mal de notable du quartier, les serveurs et serveuses circulent dans ce qui semble être un océan de chuchotement dont ils ne perdent pas une miette, et le groupe décèle même à la ceinture de l'un d'entre eux une arme (ce qui est parfaitement contraire à la loi, mais ne fait qu'appuyer à quel point l'établissement semble se croire au dessus). Le propriétaire, un semi inférieur ygwan assis entre le comptoir et la cuisine, semble surveiller tout ça comme un prince surveillant sa cour.

L'impression est assez forte et malsaine pour ne pas donner aux personnages l'envie de rester plus que nécessaire, et ils prennent vite congé après avoir avalé leur assiette de soupe.

Le lendemain, Ils se rendent donc à l'heure prévue à l'auberge flottante, prenant de nouveau un verre, et pendant que Tur s'évertue à parler du temps et d'autres ragots sans importances (les murs ont des oreilles, après tout), les trois restent attentifs aux signe qui pourraient indiquer leur "contact". 

C'est Melos qui remarque, au bout de quelques minutes, une humaine, seule, qui les regarde avec insistance puis, après que les trois aient regardé dans sa direction, se lève et monte à l'étage, où se trouvent les chambres. Les résistants saisissent assez vite l'invitation et la suivent, pour la trouver en train de les attendre dans une chambre, et leur demande de fermer la porte en entrant.

Elle a les traits tirés, est assez peu aimable, et sous entends qu'elle est elle aussi là sous la pression de Te'zek, et leur tends sans cérémonie un objet (que mel'tacks reconnait comme étant une disquette de donnée), en les pressant pour en finir rapidement. Alors que Tur s'avance pour saisir l'objet, Melos et Mel'tacks restent en retrait alors qu'ils mettent le doigt sur l'origine de leur malaise vis à vis de l'humaine : son air fatigué et sa mauvaise humeur sont en fait des signes d'une nécrose assez avancée, et le fait qu'elle puisse les cacher indiquent a priori une vampire. Alors qu'ils s'attendent au pire, elle ne les attaque pourtant pas, même après avoir compris que les trois résistants l'ont percé à jour. Elle se contente de dire qu'elle a fait sa part du contrat, et n'a pas que ça à faire, les mettant à la porte avec autant de politesse que de violence (à savoir aucune). 

Maintenant dotés de ce qu'ils étaient venus chercher, le groupe décide de ne pas trop s'attarder à Mong, et après avoir récupérés leurs affaire, se dirigent assez vite vers le ghetto darken par où ils sont arrivés. En s'approchant, ils commencent à entendre des coups de feus et des cris, et commencent à voir que des soldats divins, portant l'emblème du caméléon, sont en train de fouiller les maisons et d'arrêter à tour de bras, dans une ambiance assez terrifiante qui semble toucher plusieurs ghettos.

Pour éviter la rafle, le trio prends un détour vers une des entrées aux souterrains, et passent de longues minutes à se déplacer dans les galeries (Tur et Mel'tacks se retrouvent heureusement assez facilement dans le dédale, le premier grâce à son expérience de mineur, et le second via l'empathie minérale). Le bruit leur indique cependant que des combats ont déjà lieux dans les tunnels, et bien qu'ils arrivent à éviter les humains, reconnaissables à leurs aboiement constants, ils ressentent les tremblements caractéristiques d'explosions et d'éboulements, et doivent à un moment faire un détour pour contourner une galerie effondrée. 

Ils finissent tout de même par arriver à la porte menant à Mong, devant laquelle ils reconnaissent la darken qui les avait guidé et, dans ses bras, le cadavre sévèrement mutilé de Aube d'acier. Elle leur explique en sanglotant que c'est lui qui a commencé à faire exploser les galeries pour empêcher les soldats d'arriver jusqu'à la porte, mais qu'il s'est fait faucher par une rafale, et que ses derniers mots ont été de demander à être ramené à Wana. Elle même semble trop choquée pour faire quoi que ce soit, mais Tur récupère le corps et l'accompagne à travers la porte, tandis que Mel'taks et Melos récupère les détonateurs laissés au sol par aube d'acier, attendant le bon moment pour faire s'effondrer la dernière galerie avant de rentrer. Le moment ne tarde d'ailleurs pas, car Melos voit vite foncer dans le couloir un des gargans biomorphique qu'elle avait vu à la parade, qui a malheureusement l'intelligence de rebrousser chemin pour ne pas être pris dans l'éboulement.

De l'autre coté de la porte, tout le monde est accueillis par des résistants armés, prêts à se battre contre d'éventuels soldats, ainsi que des artisans magiciens de la clef d'argent, prêts à détruire la porte, ce qu'ils font des que le groupe leur apprends que toutes les passages vers la porte ont été obstrué, et qu'il est donc peu probable que d'autres survivants viennent.

Laissant le cadavre et la darken dans l'hôpital de fortune qui s'est établi dans la maison, le trio file vite chez sol pour lui apporter la disquette. Avide de bonne nouvelle après la débâcle, il demande à un technicien de la lire devant eux.

La disquette contient principalement des photos et vidéos, visiblement tirés de caméra dissimulées dans harmonie, la demeure des homme dieux, et les montre au quotidien, dans toute leur vulgarité et leurs manigance, dévoilant même la ribambelle de servant malades et maltraités, et les acteurs qui les suivent pour les imiter en publics. Mais pire que tout, la disquette montre directement les rituels nécrosiens auquel les homme dieux se livrent pour préserver leur non vie, ainsi que leur état de nécrose. En voyant les images défiler, Sol ne peut s’empêcher de dire que ces images vont "tout changer pour l'opération renaissance". 

Devant l’incompréhension, et au vu de ce qu'ils viennent d'apporter, le général leur explique que plusieurs réseaux travaillent main dans la main pour tenter de diffuser massivement sur tout les écrans d'héos un message afin de déclencher un soulèvement populaire, et les images qu'ils viennent de rapporter vont pouvoir rendre le message bien plus percutant.

Le hic, c'est que le centre névralgique d'arpège se situe à Mong… De plus, bien que l'emplacement du complexe arpège soit connu, c'était Aube d'acier enquêtais sur la sécurité du système, et que sans lui, ces renseignements sont pour l’instant perdus…

Il reste cependant une sombre lueur d'espoir : la résistance sait que le nouvel ordre emploi des mages nécrosiens dont certains peuvent interroger les morts, et travaille déjà à mettre le grappin sur l'un d'eux…


Campagne révolution posté le [28/11/2022] à 10:31

Nickel, merci


Campagne révolution posté le [19/06/2023] à 22:42

Vous connaissez la blague du type qui dit qu'il va rattraper son retard ?…

Un jour je vous raconterai la chute…

En attendant, la suite, où même les résistants cherchent du froids au coeur de la saison chaude :



Spoiler :


"shadrag, shadrag

Tu cours comme un fou

Tu cherches à nous servir

Envers et contre tout


shadrag, si courageux

Cavale contre l'ennemi

Sans défense, sans armure.

tout chez toi est pur


Ta fougue résonne dorénavant comme la vie

shadrag cours, saute, galope, péris


Des milliers de shadrags

Ensevelis, pendant les guerres

Les yeux arrachés, les tripes à l’air

Merci shadrag


Merci de te faire tuer "


L'élégance des poissons morts, duo de musiciens de Wana.


Les paroles contestatrices de la chanteuse Darken collent assez bien à l’ambiance quand Tur annonce qu’il compte se retirer du terrain pour le moment. Cela n’empeche pas une jeune Kelwin, qui se présente sous le nom d’Alrenaas, de venir à la table où restent Mel’Tacks et Melos. Artiste survivante de la résistance de Mong, elle rejoint le groupe pour continuer le combat. Ils sont vite invités par Sol à le rejoindre à une table, en compagnie d’un Woon et d’un Nomoï. Le premier se nomme Dollos et doit retourner parmi les dragons blanc, un réseau de résistant a proximité d'antha. Le second se nomme Neige et est également originaire de la région. Il s'est porté volontaire pour aider à protéger et garder caché le corps d'aube d'acier, qui sera envoyé dans le froid du Gaëshen pour le préserver de la chaleur de la saison du feu qui s’approche, au moins le temps que la résistance trouve une solution pour lui parler (Un mage des limbes du nouvel ordre semble prêt à faire défection, mais ce n’est pas encore acté).


Après une courte préparation (vetements chauds, équipement de survie, etc.), Les 5 résistants récupèrent la caisse contenant le corps d’Aube d’acier et sont guidés par un membre de la Clé d’argent jusqu’à une porte les amenant dans le sous sol d’un grossiste de Trin-senaë, le marché des neiges. On leur présente rapidement des contrebandiers, déjà occupés à charger leurs cargaison. Majoritairement Woons et Boréals, ils ont accepté d’amener Dollos et ses amis jusqu’à un village assez isolé nommé Lhébora. Le trajet dure trois jours pendant lesquels Neige enchante le cercueil pour le faire ressembler à une simple caisse d’outils, et le reste du groupe socialise avec la caravane.


Lhébora est un petit village cotier au nord D’antha. Loin de tout, ils semblent survivre principalement de la pêche et des convois marchands, ce qui résulte en un accueil chaleureux. Les réjouissances durant toute la nuit, et Melos, Mel’Tacks et Alrenaas sont invitées à gouter à la spécialité locale, le « Fromage de mlen ». Derrière ce nom et un goût désarçonnant se cache une préparation à base de sciure de bois marinée, inoculée avec soin par un champignon. Devant le manque d’engouement du groupe pour ce « fromage », Janlo, le vieux boréal à la tête du village rejette vite la faute sur la « sorcière », qui aurait maudit la forêt avoisinante il y a quelques années pour punir le village de son exploitation déraisonné.


Pour préserver l’ambiance, personne ne creuse immédiatement la question, mais des le lendemain, après le départ des marchands, Mel’tacks décide de rendre visite à la foret de Mlen visible depuis le village, et constate bien qu’ils semblent tous nécrosés, leur bois semble mou et leur sève acre. La faune est quasiment inexistante. En interrogeant les habitants sur la sorcière, Mélos apprends assez vite qu’auparavant, le village était constitué à part égale de Boréals, principalement pécheurs et charpentiers, et de Woon, chasseurs et bucherons. L’arrivée du nouvel ordre avait déjà perturbé leur mode de vie, les Lhéborien ayant décidé de fournir des bateaux et des provisions aux résistants locaux. Mais cette exploitation, en plus des activités humaines, a finit par faire reculer le forêt, les amenant à demander l’aide d’une puissante élémentaliste féling, Moisson du ciel de nuit. En voyant la situation, et au lieu d’aider la forêt, elle décida de la maudire, avant de s’y retirer. C’était il y a 15 ans, et depuis la forêt semble comme figée, et le bois est toujours inutilisable, mais une fumée s’en élève toujours régulièrement, signe pour tous que Moisson du ciel de nuit y vit toujours. Certains disent avoir aperçu la hutte, mais de tout ceux qui sont allés essayer de lui demander des comptes, les rares à être revenus étaient hagards, amnésiques et souvent affamés.


En croisant leurs informations, le groupe prends la décision d’aller voir cette élémentaliste, afin d’aider le village (Sans Dollos, qui lui reste prêt à partir des que les dragons blancs viendront le chercher). Les signes de nécrose sont de plus en plus évidents en s’approchant du coeur des bois, jusqu’à la présence d’une paire d’aneks nécroses, des canidés qui chassent généralement en meute, et qui les attaquent malgré leur sous nombre. La rencontre est de courte durée, les deux bêtes ne faisant pas le poids contre les capacités de combats des résistants. L’attaque n’aura même pas suffit à désorienter le groupe, qui trouve vite la maison responsable de la fumée, trônant au beau milieu d’une clairière. En passant, les plus sensibles repèrent l’aura inquiétante des arbres formant la trouée, et comprennent qu’il s’agit en réalité d’une énorme incarnation, qui ne semble pas pour le moment menaçante.


En entrant dans la cabane, ils rencontrent la vieille Moisson du Ciel de nuit, toujours semblable à la description des villageois malgré les années passées. Son esprit semble néanmoins assez dérangé, même si relativement cohérent. Elle ne semble pas choquée quand le groupe lui parle de l’incarnation qui l’entoure. Elle semble même la considérer comme une amie. Elle ne cache pas non plus être responsable de la nécrose de la forêt, considérant que l’exploitation par Lhébora a failli la réduire à néant, et que c’était pour elle la meilleure solution pour empêcher la disparition des arbres, qui, d’après elle, lui disent être plus heureux nécrosés que décimés. Cette capacité leur mets la puce à l’oreille, mais la féling confirme qu’elle est bien capable de faire parler les plantes, ainsi que les corps. Ancienne résistante, elle serait même d’accord pour aider le groupe à apprendre ce que savait Aube d’acier, si ils prennent la peine de le ramener.

Concernant l’état de la forêt, ils parviennent tout de même à la convaincre de permettre sa restauration, si les habitants de Lhébora s’engagent à l’entretenir et la faire grandir. Elle leur conseille cependant de ne pas trop traîner à partir, si ils ne veulent pas de « mauvaise surprise », avant de lâcher un ricanement comme une mauvaise blague. L’avertissement, un peu nébuleux, prends tout son sens quand, en sortant de la clairière, tout le monde sent rapidement l’équivalent de deux journées passer pour leur corps, rattrapant d’un coup le retard accumulé dans l’uchronie de la clairière.


C’est donc épuisés et affamés qu’ils font la longue marche vers le village, pour retrouver Dollos, attendant toujours ses compagnons qui devraient arriver au plus tard le lendemain. Il peut cependant leur donner une vieille charrette, suffisante pour transporter dans la forêt le cercueil. Du coté de Janlo, le boréal accepte facilement les conditions de la sorcière, le village étant déjà habitué, maintenant, à vivre sans exploiter la forêt. C’est donc dès le lendemain qu’ils repartent chez Moisson du ciel de nuit, en emportant cette fois Aube d’acier, ainsi que des vivres pour tenir le passage uchronique.


Le voyage se passe cette fois sans rencontre, et la hutte semble être restée dans le même état qu’à leur départ, Moisson du ciel de nuit promet de respecter sa parole, et de permettre aux mlens d’être soignés de leur nécroses. Concernant le rituel, elle annonce maintenant qu’elle a trois conditions. La première consiste à lui décrire dans le plus de détails la mort du résistant. Mélos et Mel Tacks s’executent, parviennent au bout malgré la fascination morbide de la féling. Elle demande ensuite de « lui prêter un bras », ce qu’Alrenaas accepte. Au début, elle se contente de le tenir et l’observer, comme pour y lire quelque chose, mais son expression change de nouveau du tout au tout quand elle plante profondément ses griffes dans le bras de la kelwin, au point d’en arracher un petit lambeau de chair, dont elle se sert immédiatement comme d’une craie pour tracer des symboles sur le front d’Aube d’acier. Avant qu’ils n’aient put demander la troisième condition, la sorcière sort de la hutte, et le cadavre ouvre ses yeux morts. Ses capacités de réponses sont limitées, mais le groupe arrive tout de même à apprendre que le centre arpège de mong permet d’envoyer un message d’urgence sur la totalité des interfaces du nouvel ordre de la rédino, et que la sécurité est gérée par un « architecte ». L’ancien est un kelwin nommé gelnos et est en prison en Kelwinie, et le nouveau s’appelle paul greenless et vie dans le quartier humain de Mong. Alrenaas ressent à ce moment une profonde fatigue (blessure d’ame), indépendamment de l’experience désagréable de parler à un mort. Le groupe commence alors à repartir, en emportant le corps, mais c’est à ce moment que Moisson du ciel de nuit essaye d’imposer sa troisième condition : Elle veut garder le corps, et semble inflexible. En comprenant la fascination de la vieille dame pour la décrépitude, il parvient à l’amadouer en lui faisant « cadeau » d’une illusion plus que convaincante montrant la mort, puis la décomposition d’aube d’acier. Le groupe parvient alors à repartir, sans opposition de la féling qui semble aux ange.


En sortant, ils remarquent du sang frais sur les arbres et comprennent que la sorcière a nourris l’incarnation avec le sang d’alrenaa, expliquant sa blessure récente, et préfèrent vite laisser cet épisode derrière eux.Trois jours se passe en l’espace de quelques secondes, mais les provisions leur permettent de mitiger la faim, et la fatigue ne les empêche pas de revenir rapidement à Lhébora. Ils sont surpris, en revanche, d’y retrouver Dollos, encore présent et en train de préparer un traineau. Visiblement, les dragons blancs ont maintenant un retard conséquent sur leur rendez vous, et n’ont toujours pas donné signe de vie, ce qui inquiète le Woon, qui a décidé d’aller vers Antha par ses propres moyens.


En contactant Sol pour transmettre les informations apprises, ils apprennent également que les négociations avec le magicien anthais, un nomoï nommé pénombre, sont terminées et qu’il accepte de troquer son service contre un passage à Wana. Et bien qu’interroger Aube d’acier ne soit plus nécessaire, Sol désire quand même l’extrader. Les résistants accompagneront donc Dollos dans son voyage, et font rapidement leurs adieux au village de Lhébora.



Campagne révolution posté le [20/06/2023] à 10:59

J'adore !


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